[icon_box header= »25 Juillet 2015 – 01 Août 2015″ icon= »newspaper »]Retour sur les actus e-santé de la semaine [/icon_box]
Cette semaine dans le #Weeklysanté, découvrez le lien entre réseaux sociaux et santé, retrouvez les chiffres clés des investissements de BPI France dans la santé et le rapport d’activité 2014 de l’ASIP Santé(1).
Internet et le diagnostic médical, étroitement liés ?
Aujourd’hui, les médecins se retrouvent dans la situation où leurs patients ont accès à une grande source d’information grâce à Internet. Il arrive souvent que le patient vienne chez son médecin en lui annonçant lui-même ce dont il souffre, après avoir recherché ses symptômes sur Internet et en avoir déduit un diagnostic.
Google, une source d’information jugée fiable
Les adolescents sont particulièrement adeptes de la recherche en ligne lorsqu’il s’agit de santé.
On imaginerait qu’ils ne se préoccupent pas des questions de confidentialité ni de vie privée, mais une étude, récemment parue, montre que 88% des adolescents ne posteraient pas sur un réseau social comme Twitter ou Facebook pour demander un conseil sur un sujet de santé.
Ils iraient bien plus volontiers sur Google ou Youtube, qu’ils considèrent comme plus fiables et discrets.
Ainsi, Google possède une base de données impressionnante sur notre santé et est une des premières sources d’information santé. Ces informations représentent une mine d’or importante qui pourrait bientôt aider à repérer les effets secondaires des médicaments. La FDA (Food and Drug Administration) s’intéresse aux recherches qui lient un nom de médicament et ses symptômes pour déceler les interactions entre certains traitements.
L’utilisation des réseaux sociaux pour analyser les comportements
Autre point intéressant : l’API (American Public Health Association) a monté une étude qui a pour but d’observer les comportements liés au tabac sur Instagram en passant par l’analyse des photos publiées sur ce réseau.
L’association a ainsi développé un logiciel de reconnaissance d’images et trouvé 4.1 millions d’images liées au tabac.
Un diagnostic à accompagner d’une réelle consultation
Le diagnostic en ligne est une bonne façon pour le patient de prendre en main sa propre santé, c’est ce qu’on appelle le Patient Empowerment, mais le patient ne doit pas oublier que ce diagnostic ne peut pas être fiable.
La consultation de site internet ou forum peut être source de nouvelles pistes, notamment pour certaines maladies chroniques, mais ces informations doivent être accompagnées par une réelle consultation médicale.
Sources :
- http://mylittlesante.com/instagram-un-nouvel-allie-dans-la-lutte-contre-le-tabac/
- http://www.imedicalapps.com/2015/06/social-media-health-google/
- http://www.atelier.net/trends/articles/outils-autodiagnostic-medical-utiles-uniquement-consultations_436569
- http://www.atelier.net/trends/articles/autodiagnostic-smartphone-improvise-ophtalmologue_436738
- http://www.allodocteurs.fr/se-soigner/medicaments/pharmacovigilance/effets-secondaires-nos-recherches-google-bientot-au-service-de-l-agence-sanitaire-americaine_16996.htm
BPI France : des investissements dans la santé
BPI France a publié un rapport sectoriel sur ses investissements dans les innovations de santé. Deux domaines ont été particulièrement soutenus en 2014 : Les technologies médicales et la pharma/biotech.
Au sein de la filière santé numérique, l’entreprise a soutenu Kappa santé (services de qualité d’utilisation du big data dans la santé), Ignilife (plateforme web de prévention pour diminuer le risque de développement d’une maladie), Genious systemes (un Serious Game pour la réeducation des patients atteints de Parkinson) et H4D (une cabine de télémédecine).
Pour le développement des Technologies Médicales ce sont 89 M d’€ d’aides à l’innovation et 32M d’€ d’investissements en fonds propres qui ont été versés , dont 6 M d’€ en e-santé.
Sources :
Rapport d’activité 2014 de l’ASIP Santé
L’ASIP a été créée pour favoriser la modernisation du système de santé français autour de plusieurs règles :
- La sécurité des données de santé : l’ASIP élabore les normes, les références qui sont la base de la politique des systèmes d’information de santé, elle produit et assigne les certifications qui donnent accès à ces systèmes sécurisés et participe aussi à la préparation de la règlementation par rapport à l’hébergement des données de santé.
- L‘interopérabilité : Le but de l’ASIP est ici de mettre en lien tous les acteurs du secteur pour faire transiter l’information de manière efficace et les faire fonctionner ensemble. Les données e-santé doivent avoir le même langage et c’est le rôle de l’ASIP de s’en assurer.
- La conduite de projets nationaux pour développer l’e-santé, comme par exemple le DMP (Dossier Médical Personnalisé) ou les messageries sécurisées de santé.
- L’accompagnement des acteurs de l’e-santé pour les aider à se développer.
De manière générale, il s’agit d’encourager la e-santé (à travers des projets) auprès des professionnels et des patients ainsi que de stimuler l’innovation. Le numérique dans la santé est prometteur et doit permettre une meilleure prise en charge des patients et une meilleure continuité du parcours de soins.
Sources:
(1) ASIP Agence des Systèmes d’Information Partagés de Santé
Relisez le #Weeklysanté /3 de la semaine dernière Weeklysanté #3 – 18 au 24 juillet 2015