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WEEKLYSANTE /47

[icon_box header= »15 novembre 2016 – 21 novembre 2016″ icon= »newspaper »]Les actualités de la e-santé[/icon_box]

Santé connectée, télésanté, télémédecine, données médicales… Avec Weeklysanté n°47, faites le point sur toutes les actualités de la e-santé de la semaine.

La télémédecine avance en France

Télémédecine : définition

La télémédecine englobe plusieurs pratiques médicales telles que la téléconsultation, la télésurveillance, la téléexpertise ou encore la téléassistance.

Image : Le Quotidien du Médecin

La FHF signe un partenariat avec la société française de télémédecine

Annoncé le 16 novembre dernier, la convention cadre partenariat entre la FHF (Fédération hospitalière de France) et la SFT-Antel (Société française de télémédecine) réveille les acteurs de la e-santé quant à la place de la télémédecine en France.

Une convention pour accompagner les établissements de santé

Le délégué général de la Fédération hospitalière de France (FHF) David Gruson a tenu à rappeler les bénéfices de la télémédecine lors de la conférence de presse où il annonçait cet accord de structuration et d’accompagnement :

La FHF a également profité de cette conférence pour manifester sa déception quant aux mesures minimales prises pour le déploiement de la télémédecine en France. Des déceptions financières mais également structurelles.

Télémédecine : un vide réglementaire

Image : Pexels.com

A l’occasion des GHT (groupement hospitalier de territoire), David Gruson déplore la lenteur des institutions à à définir un cadre juridique tandis que la télémédecine est d’ores et déjà reconnue comme un mode d’exercice de la médecine. De plus, son absence priverait les acteurs de terrain de leviers d’actions majeures.

« L’Assurance-maladie fait l’erreur de considérer la télémédecine un peu comme un médicament – en demandant des évaluations médico-économiques, comme elle le fait pour les médicaments. Elle a tort. La télémédecine n’est pas un médicament mais une organisation. » commente le Dr Pierre Simon, ancien président de la SFT-Antel.

La France est donc en passe de prendre du retard sur la télémédecine. Le cadre juridique de cette pratique, fixée par la loi Bachelot de 2009, ne définit malheureusement pas un cadre économique et financier.

Pourtant, les professionnels de santé et acteurs de la e-santé sont prêts pour ce tournant majeur dans l’histoire de la médecine. Frédéric Valletoux, président de la Fédération hospitalière de France (FHF) regrette cette chance qui n’est pas saisie au vol.

A lire : La loi Bachelot enfin votée au Sénat

Télémédecine : partie intégrante de la médecine de demain ?

Une visioconférence avec un médecin pourrait-elle résoudre le problème des déserts médicaux ? L’optique de réaliser à distance des examens cliniques et de mesurer des paramètres physiologiques tels que le poids, la tension artérielle et la fréquence cardiaque est une avancée majeure pour les médecins qui n’auront plus à se déplacer.

Les cabines de télémédecine sont généralement équipées d’outils pour effectuer des tests cardiaques, visuels, auditifs ou dermatologiques. Une véritable révolution !

Une généralisation de la médecine tardive

Pour la télémédecine, le progrès peine à pointer le bout de son nez. On est encore loin d’une généralisation nationale. L’article 36 de la loi de financement de la Sécurité Sociale de 2014 avait mis le pied à l’étrier de ce nouveau mode de pratique de la médecine, mais de manière trop partielle pour avoir un véritable impact.

Avec plus d’une centaine de projets en attente, la télémédecine fait face à de véritables freins financiers. La FHF reste pourtant optimiste et se bat pour que la télémédecine soit généralisée dans l’exercice de la médecine générale avec des subventions pour les établissements de santé et un remboursement des prestations par l’Assurance-maladie pour les patients.

Les économies qui découlerait de cette implantation massive de la télémédecine ne serait pas des moindres. La FHF donne un exemple type avec la télésurveillance qui permettrait de ramener la durée du séjour à l’hôpital des malades atteints d’insuffisance cardiaque d’une moyenne annuelle de 13 à 6 jours. Soit une réduction des dépenses de l’ordre d’1 milliard d’euros à l’échelle nationale. Sans compter la création d’emploi direct à l’horizon 2020…

Des statistiques qui font réfléchir à l’aube d’une élection présidentielle où le sujet de la santé est presque absent.

 

Relisez le #Weeklysanté précédent : Weeklysanté 46 – 08/11 – 04/11 2016

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