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WEEKLYSANTE /5

Actus e-santé de la semaine : smartphones en milieu opératoire et autorisation de commercialiser le premier médicament 3D

[icon_box header= »01 Août 2015 – 07 Août 2015″ icon= »newspaper »]Retour sur les actus e-santé de la semaine [/icon_box]

Cette semaine dans le #Weeklysanté, zoom sur les smartphones en milieu opératoire et sur le 1er médicament 3D.

Les smartphones ont-il leur place au bloc opératoire ?

Source : Pixabay

Plusieurs études se sont penchées cette semaine sur la question de la présence du smartphone dans les blocs opératoires. Celui-ci ne devrait-il pas être interdit ?

Malgré la présence d’un téléphone fixe au bloc prévu pour prévenir le chirurgien d’une urgence ou d’un problème, une étude américaine a montré que 66% des chirurgiens utilisent leur smartphone à l’hôpital, y compris en salle d’opération et en unité de soins intensifs.

Bien souvent, il semblerait que ceux-ci soient utilisés pour aider à la prescription. En France, aucun incident n’a encore été relevé, mais aux États-Unis un téléphone avait été retrouvé dans l’abdomen d’une femme après une césarienne.

Cela dit, il est dangereux de les emmener en salle d’opération, considérant qu’ils représentent un risque élevé d’infection (ce sont des nids à microbes) et surtout qu’ils peuvent très facilement déconcentrer un praticien.

Rappelons tout de même qu’en France, il est interdit d’utiliser le téléphone portable dans les hôpitaux depuis 1995, même si cette loi est peu respectée.

Les médicaments créés par impression 3D autorisés à la vente

Aux États-Unis, la commercialisation d’un médicament imprimé en 3D vient d’être autorisée pour un traitement nommé Spritam par la Food and Drugs Administration. Il s’agit d’un traitement contre l’épilepsie de l’adulte et de l’enfant.

Début 2016, les Américains pourront retrouver sur le marché ces médicaments 3D. La recette initiale ne change pas, c’est l’assemblage de ses divers ingrédients qui est réalisé grâce à l’imprimante.

Cette impression 3D permet ainsi de créer un produit plus poreux, qui se dissout beaucoup plus rapidement dans l’eau qu’un médicament classique, et rend également possible le dosage plus précis selon le type de patient.

L’impression 3D est en plein essor, notamment dans la création d’implants, mais c’est la première fois qu’un produit aussi sensible qu’un médicament est autorisé à être commercialisé.

Relisez le #Weeklysanté /4 de la semaine dernière Weeklysanté #4 – 25 Juillet au 01 Août 2015

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