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WEEKLYSANTE /46

Cette semaine, rendez-vous avec le Dr. Michel Cymes qui s’intéresse de près à la e-santé à Angers. Mais aussi zoom sur les entreprises en e-santé qui s’évadent à l’étrangers et tendances de la semaine… Bonne lecture !

[icon_box header= »8 novembre – 14 novembre 2016″ icon= »newspaper »]Les actualités de l’e-santé[/icon_box]

Santé connectée, télésanté, télémédecine, données médicales… Avec Weeklysanté n°46, faites le point sur toutes les actualités de la e-santé de la semaine.

Le rendez-vous du mois : rencontre avec Dr. Michel Cymes à Angers

 

Docteur Michel Cyme France 5 Angers Novembre 2016
Source : Interview du Dr. Michel Cymes via L’édition du soir

Grâce à de son humour décalé et de son charisme, il est devenu le médecin préféré des français en animant plusieurs émissions de santé sur France 5. Chirurgien ORL de métier, cet animateur télé qui n’a pas la langue dans sa poche croit avec fermeté aux bénéfices de la e-santé. C’est pourquoi il sera le 25 novembre prochain au centre des congrès d’Angers.

En savoir plus sur l’évènement : Pourquoi Michel Cymes s’implique à fond dans la e-santé ? (via France Ouest).

Pourquoi les pépites de la e-santé française prennent la fuite ?

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Source : Pourquoi nos pépites de la e-santé partent à l’étranger ? via Les Echos

En France, l’innovation technologique ne manque pas. Notre pays regorge d’entreprises novatrices en santé… qui ne cessent de prendre la fuite vers l’étranger. Mais pourquoi ?

Flash back.

Juillet 2016, Bertin Nahum cède Medtech à l’Américain Zimmer. L’entrepreneur franco-béninois, ingénieur de formation, avait créé sa réputation dans le monde entier grâce à Rosa, un robot de neurochirurgie capable d’être deux fois plus précis que la main humaine. A 500 000€ pièce, la machine s’est vendue sans aucune difficulté à travers le monde.
Une décision commerciale surprenante pour un produit aussi révolutionnaire, mais qui n’est pourtant pas un cas isolé. Souvenez-vous en avril dernier, le géant Nokia avait racheté le Français Withings pour la somme de 170 millions d’Euros. L’entreprise reine des bracelets connectés avait séduit un marché international à défaut de convaincre le système français. On pense également à eDevice qui est devenu chinois depuis septembre. La start-up bordelaise avait entre autres bousculé le marché du pacemaker.
Son fondateur Marc Berrebi en conclut : « La France sait faire éclore des pépites technologiques mais échoue pour les faire grandir. ».

La réputation de la France en mathématiques et de médecine n’est plus à faire (treize prix Nobel). On envie partout à travers le monde notre système de soins. Pourtant, la France tarde à éclore en e-médecine. Mais pourquoi ?

Un secteur qui repousse les investisseurs

La véritable entrave à la progression de la e-santé en France reste cachée dans notre propre système financier et juridique. Le secteur est contrôlé à l’extrême, repoussant une majorité d’investisseurs qui n’osent se lancer dans l’aventure.
Mais pas seulement, il existe un véritable blocage des mentalités. La digitalisation massive de notre système de soin inquiète les médecins indépendants principalement à cause de la libre circulation des données médicales, sans parler de leur crainte que le système chavire du traitement à l’acte vers un traitement global du patient.

Depuis 2004, le DMP (dossier médical personnel), ne cesse de faire son retour sur le devant de la scène avant de disparaître à nouveau. Douze années qui représentent 500 millions d’euros et aucune avancée concrète faute à une législation oppressante.

Certains ont déjà quitté le territoire, c’est le cas d’Omixy, un start-up de médecine préventive qui s’est attaché à naître sur le sol britannique malgré ses origines françaises. « En Angleterre, tout est plus simple. », déclare le Dr. Lavinia Ionita, sa fondatrice.

Pourtant les créateurs d’entreprises français ne se découragent pas ! Les pépites de la high tech continuent de naître sur l’Hexagone. Que l’on parle du pilulier connecté de Medissimo, de la première cabine de téléconsultation du Dr. Baudino ou encore les tests numériques pour la détection d’Alzheimer de Dynseo. Des sociétés qui continuent de se rattacher à la France dans un contexte où les capitaux manquent face à une réglementation trop envahissante.
Mais jusque quand ?

L’assurance santé comportementale : un marché qui va vite

Femme running sport smartphone appli running
Source image : Pexels

Si le secteur de la santé tend à avoir du mal à se disrupter, il y a bien un secteur qui l’aide à aller vers sa digitalisation, c’est le monde de l’assurance !

On le sait, avec l’arrivée du digital, les assurances sont passées maîtresses dans l’art de sublimer la relation client au travers de nombreux supports digitaux. Accompagnant les complémentaires santé françaises qui s’équipent de plateformes numériques, les assurances tendent à simplifier les usages de leur secteur. Une manière également de guider le comportement de ses assurés et de lui faire adopter des habitudes de vie plus saines.

Un impact positif

A en croire la revue médicale anglaise The Lancet, un tel programme pour surveiller sa santé serait extrêmement favorable à chacun. L’OMS confirme l’utilité du suivi de facteurs de risques tels que la sédentarité, les déséquilibres alimentaires, la consommation de tabac et d’alcool… Grâce au contrôle proposé par les assurances, l’OMS peut envisager une diminution jusqu’à près de 40% des cancers, et 75% des maladies cardiovasculaires et des diabètes de type 2 pourraient être évités.
Des résultats bons pour la santé, et donc pour les économies ! Un assuré en bonne santé coûte moins cher. Moins cher à son assurance, moins cher pour lui-même mais aussi pour le système de soins qui en ressentirait tous les bienfaits.

Convaincre les assurés

L’entreprise Generali va prochainement lancer sa première plateforme de santé numérique, Vitaly. Au programme, un système motivant de récompenses en échange des bons gestes de santé, valables sous formes de bons d’achat chez les marques partenaires.
Un premier pas des assurances françaises, même si d’autres pays envisagent de développer le concept de façon plus poussée. C’est le cas d’un assureur italien qui propose une assurance mutualiste (tout le monde paye le même prix) dont le tarif évoluera en fonction de votre comportement. Un système qui obligerait maintes personnes à se remettre en question. Mais cela convaincrait-il les assurés ? Il est encore un peu tôt pour le dire…

Les robots origami pour soigner les patients de l’intérieur

Robot Origami MIT USA mini médecine santé
Source image : Futura Sciences

Qui n’a jamais entendu parler de l’origami, cet art ancestral du pliage de papier ? C’est aux Etats-Unis qu’un groupe de scientifiques de l’Institut de technologie du Massachussetts (MIT) s’est inspiré de cette technique pour développer un nouveau robot minuscule capable de se déplier comme un accordéon dans l’estomac.

Un origami pour vous sauver la vie

Partant du constat que plus de 35 000 piles sont avalées par accident aux Etats-Unis, causant lésions et même perforation de l’œsophage et de l’estomac, Pr. Dianela Rus a réfléchi à un système de mini-robot capable d’aller déloger l’objet étranger.

Le robot origami pèse 0,36 grammes et s’avale emprisonné par un glaçon de la taille d’un médicament classique. Plus besoin ni d’opération, ni même d’anesthésie. Le robot se déplie une fois dans l’estomac et est attiré par le champ magnétique dégagé par la pile. Biodégradable, il s’auto-désintègre après avoir soigné le patient.

Le champ des possibilités reste ouvert. Le robot origami serait capable de recoudre une plaie ou appliquer un pansement sans intervention chirurgicale. Pour le moment, ces minuscules machines n’ont pas encore été testées sur l’homme, mais les résultats sont probants.

Relisez le #Weeklysanté précédent : Weeklysanté 45 – 1/06 – 8/11 2016

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