[icon_box header= »29 février 2016 – 13 mars 2016″ icon= »newspaper »]Retour sur les actus e-santé de la semaine[/icon_box]
Dans Weeklysanté n°28, coup d’œil sur les actualités de la santé et de l’e-santé. Journée internationale des maladies rares, Salon IT Partners 2016 et applis santé de la semaine, c’est ici !
29 février : un jour rare pour les maladies rares !
C’est parce qu’il n’arrive qu’une fois tous les 4 ans qu’il a été choisi pour parler des maladies rares. Le 29 février est la Journée Internationale consacrée aux presque 8000 pathologies mal connues qui touchent environ 3 millions de personnes en France.
C’est quoi une « maladie rare » ?
Une maladie est considérée comme « rare » lorsqu’elle touche moins de 1 patient sur 2000. Les deux-tiers de ces maladies ne touchent pas plus de 5 personnes en France. Ce qu’il faut savoir, c’est que ces pathologies sont principalement dûes à un « couac » génétique. Ces mutations sont la cause de troubles sérieux, souvent très complexes à diagnostiquer. Le pronostic vital est engagé pour 1 patient sur 2, tandis que 35% des décès surviennent avant l’âge de un an.
« Différent mais comme tout le monde »
Ce slogan de la campagne de sensibilisation au Syndrôme de Williams-Beuren, tente d’illustrer le quotidien rencontré par les parents et les enfants victimes de cette maladie.
La journaliste Anne Jeanblanc, du magazine Le Point précise : « Sans cause ni traitement connus à l’heure actuelle, il affecte environ 1 naissance sur 7 500. Ses principaux symptômes sont des malformations cardiaques, un retard intellectuel et moteur, une modification des traits du visage, des difficultés d’attention et d’apprentissage, d’alimentation et de sommeil chez le petit enfant, ainsi qu’une hypersensibilité aux bruits. ».
Le 29 février, et après ?
Chaque maladie étant singulière, résoudre les problèmes liés aux soins des maladies rares résulte d’une forte cohésion entre médecins, patients, associations et cliniciens. La complexité de trouver des solutions s’explique par le manque d’essais cliniques et la mauvaise prise en charge du peu de traitements existants. Le but de cette Journée Internationale des Maladies Rares et d’attirer l’attention sur ce domaine pour pérenniser les efforts déjà engagés et relever les défis de demain.
Le Salon IT Partners 2016
Le marché de la e-santé est l’un des enjeux du Salon IT Partners qui s’est déroulé du 9 au 10 mars 2016 à Disneyland Paris. Le taux d’équipement actuel des professionnels de santé, ainsi que les réformes digitales à venir, laissent présager une augmentation significative des ventes pour les mois et les années à venir…
E-santé : une opportunité
D’après une étude du Cabinet Precepta, le marché de la e-santé devrait faire un bond de +7% avant 2020 et atteindre près de 4 milliards d’Euros. Le secteur de la santé est effectivement en plein boom d’innovations techniques entre recrudescence d’objets et d’applications de santé connectée et multiplication des projets de télémédecine. Avec un marché encore loin de la saturation, il y a là une belle opportunité de développer un écosystème fructueux.
E-santé : le rôle des pouvoirs publics
Nous l’avions abordé dans le Weeklysanté n°26 à propos de la Loi Santé, mais aussi dans le Weeklysanté n°27 avec notre analyse de l’étude du Pipame. Les pouvoirs publics manifestent une réelle volonté d’améliorer le système de santé français, grâce notamment à la disruption numérique.
Il n’est plus à prouver que les usages du numérique sont à présent incontournables et qu’une adaptation ne peut que bonifier notre système de santé actuel. Néanmoins, le domaine du numérique est vaste et ne devra pas seulement prendre en compte la vulgarisation des usages mais bel et bien la fiabilité des produits IT. Que l’on parle de précision technique comme de protection des données.
Infographie : la France ne serait pas favorable aux applis e-santé
C’est une étude de Research2guidance auprès de 4400 éditeurs d’applications et professionnels de santé qui met en exergue le recul de la France en matière d’applis de santé. En effet, selon le sondage, seulement 16% des sondés ont cité la France comme étant un pays aux conditions favorables pour le développement de l’e-santé. A savoir que 55% ont cité le Royaume-Uni et 41% nos voisins allemands.
L’appli e-santé de la semaine : Sant.ee
La Prévention Santé avant tout ! C’est l’objectif que l’application mobile Sant.ee revendique. Se basant sur le constat de le CESE de 2012 en « devoir d’alerte en matière de prévention », Sant.ee incite chaque mobinaute à devenir un citoyen responsable face au risque pandémique.
« La santé et la technologie doivent s’allier en s’inspirant des succès des autres secteurs, pour développer des solutions qui bénéficient à tous », raconte Clément Beauvallet, fondateur de Sant.ee
Son principe : adopter les bons gestes de prévention au moment des épidémies pour réduire les risques de contamination. L’application se propose également de répondre aux questions que l’on se pose sur les maladies infectieuses de manière sécurisée et totalement anonyme. A télécharger dès à présent sur l’AppStore (et c’est gratuit !).
Sources :
- Le Point Santé : Des maladies rares, mais des malades très nombreux
- LeJournalDuNet.com : Infographie : la France, un pays peu favorable aux applications d’e-santé
- SDNet.fr : IT Partners 2016 : 4 à 7% par an de croissance du marché de l’e-santé d’ici 2020
- Maddyness.com : #Mobile : Sant.ee, l’application qui transforme son smartphone en outil de prévention santé
Relisez le #Weeklysanté /27 de la semaine dernière Weeklysanté 27 – 22/02 au 28/02 2016