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WEEKLYSANTE /6

Cette semaine en e-santé, on vous parle de la 1ère prothèse imprimée en 3D en France, on analyse le rapport IPSOS Healthcare 2015 et focus sur la restructuration de Google via Alphabet.

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Cette semaine en e-santé, on vous parle de la première prothèse imprimée en 3D en France, on analyse le rapport IPSOS Healthcare 2015 et focus sur la restructuration de Google via Alphabet.

Un enfant a reçu une prothèse imprimée en 3D

Maxence, un enfant de 6 ans, a reçu cette semaine la première prothèse de main imprimée en 3D en France.

Souffrant d’agénésie, la main du petit garçon n’a pas été formée durant l’embryogénèse. Une ONG, e-Nable, a distribué 2000 prothèses de mains dans 37 pays depuis 2013 et Maxence fait partie de ces enfants qui y ont accès.

Ses parents l’ont commandée sur Internet pour 50€ et il a pu choisir les couleurs et l’apparence globale de sa prothèse. Il y a d’ailleurs ajouté un « M » pour « Super Max ».

Une prothèse réalisée par impression 3D est très peu coûteuse, il reste à présent à démocratiser cette technique.

Quelle technique de création ?

La fabrication de cette prothèse a nécessité 10 heures de travail, 24 heures d’impression et 3 heures de montage et a été créée par Thierry Oquidam.

Le mode de création est relativement simple : il faut concevoir la prothèse sur base d’un plan, puis l’imprimante va créer les pièces couche par couche. Enfin, le fabricant va les emboîter les unes avec les autres et il suffit de la fixer au bras grâce à un simple scratch.

L’impression 3D est de plus en plus utilisée dans divers secteurs notamment la santé, qui voit de nouvelles possibilités de soins et d’amélioration du confort des patients à travers ces systèmes.

Pour rappel, il y a peu de temps la FDA a autorisé la commercialisation du 1er médicament imprimé en 3D.

Source : LeParisien.fr
Source : LeParisien.fr

« The digital doctor », rapport 2015 de l’IPSOS Santé

Le rapport IPSOS (Institut de sondages français) sur l’e-santé est paru cet été. L’étude se concentre principalement sur 3 pays européens : France, Allemagne, Royaume-Uni.

Les technologies digitales dans la santé ne sont plus considérées seulement comme une tendance par les médecins, mais vues comme un réel développement sur la durée. 72% des médecins ont utilisé ou recommandé une application, un forum ou un wearable l’année dernière.

Malgré cela, 13% des médecins pensent que les technologies mobiles pourront remplacer les examens pour les patients atteints de maladies chroniques : ainsi, peu d’entre eux savent ce qu’ils veulent ou peuvent attendre de ces technologies digitales.

La méfiance toujours de mise

Pour eux, la fonction principale de la santé digitale et des wearables est le « monitoring », c’est-à-dire le suivi des données concernant le patient, qui pourront aider au diagnostic.

Les premiers sujets d’inquiétude à propos de ces technologies se situent sur la fiabilité de ces outils : en effet, d’un objet à un autre, bien souvent les données diffèrent.

27% des médecins sont également soucieux que les applications mobiles pour les patients créent plus de conflits entre professionnels de soins et patients, mais aussi que les données soient mal interprétées, que ces outils encouragent l’hypocondrie et qu’il existe un manque de sécurité.

Google et la restructuration Alphabet, point sur la santé

Google alphabet

Google a annoncé sa restructuration et a fondé une nouvelle entité : Alphabet.

Alphabet devient ainsi la maison-mère de toutes les sociétés dépendantes de Google : avec Larry Page et Sergey Brin à la tête d’Alphabet, c’est Sundar Pichai qui reprend les rênes de Google. Le but est de clarifier l’organisation de la société.

Du côté e-santé, l’entreprise Calico fait également partie d’Alphabet. Calico travaille sur le vieillissement et les maladies qui y sont associées, dans le but d’allonger la durée de vie. En 2014, Calico avait annoncé l’ouverture d’un centre de recherche et développement doté d’un budget de 500 millions de dollars.

Par ailleurs, une des branches d’Alphabet est également dédiée aux sciences du vivant, à la détection précoce de maladies et aux objets connectés pouvant aider à l’amélioration du confort de vie des malades. C’est le cas du développement des lentilles de contact qui mesurent le taux de glucose, utile aux diabétiques (accord avec Novartis).

Source : France 24
Source : France 24

Relisez le #Weeklysanté /5 de la semaine dernière Weeklysanté #5 – 01 au 07 Août 2015

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